Archives "Question d’actualité" par Christian Coigné

Archives "Question d’actualité" par Christian Coigné

Une gestion anticipée (Mars - Avril 2023)

J’ai effectivement annoncé lors des vœux à la population que je quitterai mes fonctions de Maire avant l’été. Je n’ai pas encore décidé de la date exacte, car je veux laisser à mon successeur une situation propre. En accord avec mon équipe, nous inviterons la population à un moment convivial à l’occasion de mon départ officiel. J’en profiterai pour expliquer les motivations qui me poussent à laisser maintenant la succession à une équipe prête à assumer la continuité des actions engagées pendant toutes ces années. La commune est attractive et dynamique. La qualité de vie à Sassenage est reconnue bien au-delà de l’agglomération.
Voilà quatorze ans que les taux des taxes communales n’ont pas augmenté tout en continuant à assurer la qualité des Services à la population et aux associations. Nous l’avons fait, même si ce n’est pas simple de gérer les dossiers, les projets nécessaires aux besoins grandissants et de donner largement la place à l’humain.
Nous avons engagé depuis bientôt deux ans une procédure drastique de réduction des coûts de fonctionnement. Nous avons largement anticipé les ajustements induits par l’inflation actuelle et l’envolée des coûts des énergies. Nous avons enfin renégocié l’emprunt toxique DEXIA. Après une étude large et complète, une période propice s’est ouverte à nous pour négocier favorablement avec un taux fixe et une indemnité de remboursement anticipé réduite. Les élus des Oppositions ne nous ont pas suivi sur cette décision et pourtant la négociation très favorable nous permet de réduire généreusement nos remboursements d’emprunt et donc nos dépenses de fonctionnement. Ainsi notre budget nous autorise encore à poursuivre notre volonté de ne pas augmenter les taux des taxes communales. C’est à court terme une pleine réussite et au bout la possibilité de renégocier dans de meilleurs conditions lors de la baisse prévue des taux d’intérêts annoncée dans un proche avenir. Et même si actuellement nous réfléchissons, comme toutes les communes, sur les tarifs des Services à la personne, nous sommes confiants sur notre motivation à éviter toute augmentation qui ne serait pas nécessaire. Nous sommes conscients que la période est difficile pour tout le monde. Aussi nous ne souhaitons pas en rajouter.
C’est ensemble que nous réussirons.

Mes meilleurs vœux (Janvier - Février 2023)

A tous les habitants de notre belle ville de Sassenage, je souhaite une bonne et heureuse année. En ce début d’année, j’ai une pensée pour tous les Sassenageois, femmes, hommes, enfants, aisés et défavorisés, ceux qui ont un emploi ou en recherche, ceux qui ont un logement décent, ceux qui n’en ont pas ou plus par un accident de la vie, les gens en pleine forme et ceux à mobilité réduite, les malades et ceux en bonne santé, les joyeux, les grincheux, les solidaires et les solitaires. Bref, à tous et toutes, je vous souhaite une bonne année.
C’est en effet la tradition de nous fêter mutuellement de bons vœux de bonheur et de santé au seuil de chaque nouvelle année. C’est une merveilleuse coutume qui fait partie de notre culture et de notre origine, à la recherche continuelle du bonheur. Et pour assurer notre devenir, c’est effectivement essentiel de nous appuyer sur notre passé, sur nos valeurs, sur notre histoire. Mais notre avenir dépend aussi de nos choix de vie. Le bonheur peut être tout simple. Parfois, il suffit de vouloir se le créer. En tous les cas, nous devons garder la possibilité de choisir notre vie et notre bien-être.
Pour Sassenage, mon vœu principal, comme celui de mon équipe municipale, est de conserver notre cadre de vie, voire l’améliorer. Même si nos choix sont de plus en plus contraints, subissant comme tout le monde les contraintes budgétaires, mais aussi par les différentes lois ayant redistribué les compétences à la Métropole et à l’Etat. Nous devons rester vigilants. Soyons acteurs, soyons moteurs. Plutôt que de subir, nous devons être force de projets et d’actions. Nous vivons collectivement dans une ville agréable et dynamique. Sassenage doit rester notre choix de vie. Même si nous allons vers des jours difficiles pour les villes. En effet les finances se raréfient, bloquant ainsi le développement des villes. D’autant que l’Etat laisse les communes et les élus devant leur solitude pour trouver les solutions de gestion. C’est pour cette raison que, même si nous avons anticipé depuis de nombreuses années, avec les élus de la majorité municipale, nous travaillons afin de trouver des solutions innovantes pour éviter de taper encore et toujours sur le contribuable. La tâche est difficile, mais notre motivation reste indéfectible. La liberté, c’est aussi un choix de vie, et c’est ensemble que nous réussirons.

Hiver sombre (Novembre - Décembre 2022)

Sans vouloir être alarmiste, nous allons, malgré tout, vers une période difficile pour les populations et aussi pour les communes.

Comme tout le monde, les villes souffrent financièrement de par une baisse drastique des recettes et une hausse des prix. D’ailleurs des villes ont fermé des équipements, voire arrêté des services aux populations. Toutes les communes, petites et grandes, sont à la même enseigne pour boucler le budget de cette année et préparer celui de 2023.A la différence de l’Etat qui peut présenter un budget largement déficitaire, les villes sont astreintes à un budget équilibré.

En ce qui concerne Sassenage, nous avons heureusement anticipé. Je pressentais depuis quelques années que l’argent public allait disparaitre, et que les pistes d’économie devaient se caler sur les économies d’énergie. Les meilleurs investissements sont ceux qui permettent une réduction du fonctionnement.

C’est pourquoi nous avons engagé depuis quinze ans le changement des fenêtres dans les écoles et bâtiments publics, nous avons investi sur des chaudières bois, nous avons remplacé les véhicules thermiques des services par des véhicules électriques ou à gaz…

Depuis cet été, en collaboration avec les agents de la Ville et les responsables d’associations, j’ai lancé une opération de suppression des gaspillages (électricité, chauffage, papier…).

A ce jour, les seules recettes des communes sont la taxe d’habitation reversée par l’État et gelée sur le montant de 2019, les subventions d’investissement qui ont fondu ces dernières années, et la taxe foncière. Cette dernière taxe reste la seule sur laquelle les communes ont la main. Nous sommes tous contribuables et nous connaissons la difficulté à payer cette taxe dans le contexte économique actuel. C’est pourquoi à Sassenage nous n’avons pas augmenté cette taxe depuis quatorze ans et je vais proposer au Conseil municipal de continuer à la geler pour 2023. Ce n’est pas sans mal.

Pour l’instant nous n’avons pas supprimé de services à la population. Je reste persuadé qu’avec l’aide en responsabilité de chacun des acteurs, élus, agents communaux, enseignants et associations, nous sommes capables collectivement d’agir pour effacer totalement les gaspillages. C’est ainsi que je pourrai équilibrer les comptes pour cette année et le budget 2023. C’est ensemble que nous réussirons.

La reprise (Septembre - Octobre 2022)

C’est en septembre que la vie recommence après un bon mois et demi de langueur, de torpeur et pour cet été de sécheresse. L’eau potable se fait rare, même si c’est incompréhensible dans notre pays de montagnes. Et pourtant il nous faut apprendre à économiser l’eau, comme les énergies, comme l’espace foncier, comme l’alimentaire pour réduire les déchets. Eviter le gaspillage devient incontournable, pour notre avenir et celui de nos enfants.

Septembre, c’est la reprise des activités, de l’école et du boulot. Le quotidien revient, inexorable, avec ses soucis et ses projets. Je ne sais plus qui a dit, qu’il n’y a pas de vrai bonheur sans quelques soucis. Et les soucis publics comme les projets, avec mon équipe du groupe majoritaire, nous les gérons toujours avec la même motivation. Nous poursuivons notre action de maitrise des dépenses publiques. Notre promesse de ne pas augmenter les impôts communaux se poursuit depuis maintenant 14 ans, tout en assurant la qualité des services et en poursuivant les investissements.

Nos actions équilibrent favorablement notre budget, de la chasse aux gaspis jusqu’à l’affectation avec rigueur de toutes les recettes aux seuls besoins indispensables à la vie collective. Cela suppose des choix drastiques. C’est beaucoup de temps à écouter, discuter, expliquer, anticiper, étudier et enfin à décider. C’est une implication quotidienne des Elus du groupe majoritaire en équipe avec les Personnels de la ville, mais nous savons qu’il nous faut encore économiser pour nous permettre d’investir pour l’avenir, lequel garantira, seul, la pérennité de notre qualité de vie et de notre environnement.

L’enjeu des dossiers en cours est important : limiter la densification de l’urbanisation sur Sassenage tout en apportant notre part de contribution au besoin de logements nécessaires, traiter logiquement et sereinement le projet des Portes du Vercors porté par la Métro, continuer à s’activer contre le projet de téléphérique, lequel ne résout pas le problème de la circulation automobile, traiter avec conscience positive la protection de l’environnement… Mais je sais pouvoir compter sur chacun de vous. Les grands projets se réalisent ensemble et ne sont jamais l’œuvre d’un seul homme. C’est ensemble que nous réussirons.

Le Soleil et la mer, pas pour tous, malheureusement (Juillet - Août 2022)

L’été est la période de ralenti. C’est la grosse chaleur et les orages. C’est aussi les vacances scolaires et, pour les familles, quelque repos bien mérité. Au sortir de deux années d’incertitude, il nous semble que tout est encore compliqué. Nous avons besoin de nous changer les idées et de déconnecter de cette vie confuse. Et pourtant, après cette période de contraintes, au moment où un vent de liberté attendu et indispensable arrive enfin, voilà que d’autres freins surgissent.

L’augmentation considérable des prix fait que le changement d’air et d’horizon est limité. Le virus, avec ses variants, n’est pas éteint et nous menace encore. Il nous semble avoir perdu nos repères qui font que la vie quotidienne est relativement sereine. Alors il nous faut garder courage et aller de l’avant. Nous devons nous adapter à ce nouveau mode de vie.Lorsque l’on regarde l’histoire de l’humanité, seules les espèces qui ont su s’adapter ont survécu.

Aujourd’hui la communication nous dépasse. Tout va très vite, trop vite. Même nos Dirigeants s’en mêlent et contribuent à maintenir ce flou sur notre avenir. L’incertitude de nos gouvernants en France, la guerre en Europe, la pléthore des lois et textes législatifs et contradictoires accentuent notre sentiment de mal-être. Pourtant, nous devons faire face avec courage et volonté, pour nous, et surtout pour nos enfants et leurs descendants. Nous devons résister, nous adapter, nous redresser et regarder l’avenir avec confiance. Nous devons rester unis. C’est ensemble que nous réussirons. Donc bonnes vacances, avec le souhait de tous nous retrouver à la rentrée. Échanger sur les idées et les projets est la meilleure des thérapies.

La politique des Partis (Mai - Juin 2022)

Certains parlent de la politique comme si rien d’autre n’existait. Je ne pense pas seulement à la politique nationale puisque j’écris mes articles plus de quinze jours avant la parution du Sassenage en pages. Je ne connais donc pas encore les résultats des présidentielles. Mais je reste persuadé que chacun y trouvera son compte. D’ailleurs quel que soit le résultat, le lundi matin il faut continuer à se lever pour aller au boulot… Comme tous les matins.

Plus je pratique les professionnels de la politique, et plus je suis persuadé que les hommes qui nous gouvernent tant au national qu’au local, comme ceux qui les combattent, pensent plus à leur sort personnel qu’à celui du Français qui se lève le matin pour gagner son pain et celui de sa famille. Nous n’avons plus confiance en les hommes qui dirigent notre pays. Toute décision est contestée, voire rejetée sans vouloir en comprendre le bien-fondé. C’est dommageable pour la démocratie. C’est terrible pour notre avenir.


Au local, nos petits politiques veulent copier les grands. La mauvaise foi est amplifiée. Qu’importe puisque le doute est semé. La défiance s’installe. Pourtant que veut dire le clivage gauche/droite de nos jours ? Qu’apporte le combat de l’intérêt personnel ou celui de son Parti ? Comment celui qui n’a vécu que de la politique peut-il comprendre les problèmes quotidiens que vivent les familles ? Comment celui-là peut-il intégrer réellement les problèmes sociaux ? Pourtant les grandes réussites sont le fruit d’un travail en commun, jamais le fait d’un seul homme, ou d’une seule femme. Je le dis souvent : c’est ensemble que nous réussirons, et pas en nous combattant. L’échange d’idées est nécessaire et indispensable mais en toute sincérité et en acceptant celles de l’autre. Les beaux discours de celui qui est en recherche de reconnaissance sont à rejeter. L’action et nos projets d’intérêt général doivent rester notre fil fédérateur et moteur.

Agissons ensemble, pour la sérénité de notre avenir et celui de nos enfants.

Nos amis les chiens (Avril 2022)

Le printemps arrive avec les beaux jours et les promenades agréables dans les rues et les parcs de la ville. Bien entendu, on aime nos amis les animaux, les chats comme les chiens. Evidemment on apprécie la compagnie des chiens.

Ce que l’on aime moins, c’est le désagrément des nombreuses crottes de chiens qui couvrent les trottoirs. Détestables pour les mal-voyants. Désagréables quand on met le pied dedans. Affligeant pour l’environnement de notre ville et regrettable pour la propreté. Bien entendu les chiens n’y sont pour rien. Ils ne dépendent que de l’éducation de leurs maitres. Alors mesdames, messieurs les propriétaires de chiens, je vous demande un peu de respect pour notre ville. Apprenez au minimum à votre chien à faire dans les caniveaux. Il est pourtant facile de ramasser les déjections de votre animal avec un sac à jeter dans une poubelle.

Posséder un animal de compagnie est une responsabilité. Et être responsable, c’est vouloir éduquer son animal. Profiter de la compagnie de son animal est enrichissant mais il faut en assumer également les obligations. Et éviter que son chien laisse des traces dommageables pour les autres, fait partie du civisme et du respect des autres.

Quant à laisser son chien faire sa crotte en toute liberté dans les terrains de jeu des enfants est un réel manque de respect. Les enfants ont aussi des droits, dont celui de pouvoir jouer en toute propreté et salubrité dans les terrains qui leur sont réservés.

Alors mesdames messieurs les propriétaires de chiens, lors de la prochaine promenade de votre animal, pensez aux non-voyants, aux personnes âgées et aux enfants. De même qu’un chien tenu en laisse en ville permet d’assurer la sécurité de tous et de rassurer les autres promeneurs. Merci pour eux. Le chacun pour soi est terminé. Le respect des autres est de mise à Sassenage. C’est ensemble et seulement ensemble que nous réussirons.

L’avenir est entre nos mains (Mars 2022)

Au 1er janvier 2022, la population légale est de 11 176 habitants, en baisse par rapport à 2018 où nous étions 12 080. A Sassenage, le nombre de projets immobiliers est inférieur par rapport aux autres territoires et insuffisant au regard de la loi SRU (Solidarité et renouvellement Urbain). Les personnes de plus de 60 ans représentent 21 % de la population et devraient atteindre 25 % en 2026, autant que les 18/30 ans. 71 % des ménages sont propriétaires de leur logement contre 59 % au niveau national.

Le logement est une thématique centrale pour Sassenage. Elle fait écho à plusieurs enjeux :

  • L’adaptation de l’offre à l’évolution de la population, dans un contexte d’accentuation des phénomènes de décohabitation (divorces, mutations professionnelles, départ des jeunes actifs),
  • Le maintien à domicile des séniors le plus longtemps possible,
  • La lutte contre la vétusté et l’habitat indigne,
  • La préservation de l’environnement et la qualité de vie.

On comptabilise 1 500 personnes vivant seules dont 56 % de femmes. On dénombre 5 600 actifs. Cela représente un taux d’activité de 79 %, contre 74 % pour l’Isère, avec une égalité hommes/femmes occupant un emploi stable. Le taux de chômage est de 7 %, contre 10 % pour l’Isère. Lorsqu’on fait le rapport entre les moins riches et les plus riches, on obtient un taux de 2,8 contre 3,5 pour la Métropole. Ainsi les inégalités semblent moins importantes à Sassenage qu’ailleurs.

La part des foyers fiscaux approche les 60 %. Au niveau des personnels de santé, nous avons perdu quatre médecins généralistes ces dernières années, ce qui rend critique l’accès aux soins, comme dans les autres communes de l’agglomération. La borne de téléconsultation et le projet de maison de santé devraient permettre à Sassenage de revenir dans une offre de soins adaptée.

Avec 217 associations, Sassenage est en faiblesse d’offre culturelle par rapport aux autres territoires. Cependant, on enregistre 3 900 licenciés sportifs, c’est-à-dire 34 licenciés pour 100 habitants, contre 25 pour le territoire de la Métropole et 27 pour l’Isère. En structures, Sassenage est bien équipée avec trois gymnases, trois terrains de sports dont un en synthétique, quatre terrains de quartier, une piscine, des courts de tennis, un jeu de boules, un jeu de pétanques, un dojo, deux salles de danse et, au niveau culturel, le Théâtre en Rond, la médiathèque, l’école de musique et le centre associatif Saint-Exupéry.

C’est ensemble que nous réussissons la qualité de vie et notre avenir à Sassenage.

Sagesse et mobilité ne font pas qu’un (Février 2022)

La circulation automobile qui traverse notre belle et paisible commune est devenue infernale avec plus de dix huit mille véhicules par jour sur l’avenue de Romans. Comme sur toute l’agglomération, la circulation automobile n’épargne pas notre ville. C’est devenu à la limite de l’intolérable.

La circulation qui vient du nord pour rejoindre la zone d’emplois de l’agglomération grenobloise augmente toujours, inexorablement. Et ce n’est pas le pont‑barrage, pourtant pratique, qui a réduit la circulation, bien au contraire. Une nouvelle voie partant de l’Air Liquide reliant la rue François Blumet en passant par l’est vers la digue de l’Isère, est devenue largement indispensable. Voulant anticiper, Je l’ai proposée il y a plus de dix ans au Département, à la Métro et à l’État. Au début personne ne m’a suivi dans cette idée. Pourtant, aujourd’hui ce projet de voie est devenu naturel et accepté, voire sollicité par une très large majorité.


Or jusqu’à fin 2015, les avenues de Valence et de Romans étaient des voies départementales. C’était donc au Département d’assumer la réalisation de la voie de contournement. Mais il faut bien admettre que le Conseiller départemental de l’époque n’a pas agi, se gardant bien d’être moteur sur ce projet. Pourtant le montant de onze millions d’euros, estimé pour la réalisation, n’était rien pour le Département, lequel réalise actuellement des voiries sur nombre de communes de l’Isère, hors territoire Métro.


Depuis le 1er janvier 2016, les voies de Valence et de Romans, comme toutes les voiries et trottoirs des 49 communes de l’agglomération sont la propriété et sous la compétence exclusive de la Métro. Le Département ne peut plus agir. C’est bien dommage. Je suis arrivé au Département un an trop tard, date à laquelle la loi a transféré la compétence voirie à la Métropole. Nous comptons donc sur la sagesse et la responsabilité des élus de la Métro pour porter ce dossier prioritaire avec célérité et motivation.


De plus, la circulation venant du Vercors augmente aussi régulièrement, la semaine comme le week-end. Le téléphérique du Vercors a été renvoyé aux calendes grecques. Celui qui relie Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux est en cours d’étude par la Métro avec une mise en service annoncée en 2024. Le départ de Fontaine n’apportera aucune amélioration de la circulation sur Sassenage.

Nous avons proposé un départ de l’Air Liquide, bien plus avantageux pour Sassenage et aussi pour l’amélioration de la mobilité sur l’agglomération. C’est tellement plus logique. Alors pourquoi le Syndicat mixte des transports s’entête-t-il à ne pas revoir son projet ? Il est encore temps. Sinon pourquoi mettre tant d’argent dans un projet qui ne sert pas les intérêts des contribuables de l’agglomération, des Sassenageois, comme tous les autres. Et pourtant ce n’est qu’ensemble que nous pouvons réussir.

L’espoir de jours meilleurs pour mieux nous retrouver (Janvier 2022)

Chères Sassenageoises, chers Sassenageois, je tiens tout d’abord à vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui débute. Assurément, j’aurais préféré qu’elle se présente sous de meilleurs auspices, dans un contexte sanitaire stabilisé, dans une ambiance plus sereine, pour renouer avec cette convivialité qui nous est chère, avec ces précieux échanges et moments de partage qui font le ciment du bien vivre ensemble auquel nous sommes tous si attachés, et plus que jamais.


Les années se suivent, et malheureusement se ressemblent. Il y a un an en effet, j’exprimais les mêmes souhaits, et cette envie profonde de laisser derrière nous cette mise entre parenthèses de nos activités et interactions, ces mauvais souvenirs induits par la crise sanitaire…


Alors bien évidemment je regrette que 2022 se profile comme 2021, dans l’incertitude, mais je reste confiant, en notre sens des responsabilités, en l’attention que nous nous portons mutuellement, en notre bon sens…
Et j’ai aussi espoir, en demain, en nous…


Je me dis que la conjonction de nos efforts sera la clé de cette sortie de crise, que nous saurons nous en relever tous ensemble, pour mieux apprécier les jours meilleurs qui arriveront…


En ce sens, j’espère pouvoir vous retrouver au gymnase des Pies le
14 janvier pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Ce serait en effet le signe de cette embellie que nous appelons tant de nos vœux… Peut-être est-ce une façon de conjurer le sort, d’y croire si fort que ce rêve se réaliserait…


Dans tous les cas, bien évidemment, nous ne prendrons aucun risque. Ainsi, si la situation sanitaire se dégrade encore, la raison aura le dernier mot sur le plaisir de nous retrouver, et nous annulerons. Ce sera la mort dans l’âme, cette année encore, mais ce sera une décision alors responsable.


Excellente année à vous tous, du fond du cœur.

Le Vivre ensemble (Décembre 2021)

Depuis plusieurs années les taux des impôts communaux n’augmentent pas. C’est une prouesse de la commune et des élus au regard du désengagement de l’État. Les élus de la Majorité sont tous investis et mobilisés pour respecter notre engagement d’augmentation à zéro pendant tout le mandat. La poursuite du désendettement est notre objectif prioritaire. Et dans ces moments de gestion difficiles, la priorité est de rester solidaires.


Un petit rappel de la définition de la solidarité : c’est le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d’un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres. Ainsi, les problèmes rencontrés par l’un ou plusieurs de ses membres concernent l’ensemble du groupe. La solidarité conduit l’humain à se comporter comme s’il était directement confronté aux problèmes des autres, sans quoi, c’est l’avenir du groupe (donc le sien) qui pourrait être compromis. Ainsi, la commune est un groupe réunissant tous les administrés d’un même territoire, chacun dépendant les uns des autres dans les actions collectives, soit directes, soit confiées à la municipalité.


Malheureusement, force est de constater que certains rejettent les règles établies et vivent pour eux dans l’indifférence du sort des autres. C’est tous pour un, et chacun pour soi. Pourtant, solidarité ne veut pas dire charité, ni assistance permanente. La solidarité passe par l’acceptation de l’autre, par l’écoute et par l’échange. Ainsi, rien n’oblige les uns à payer le service particulier des autres, mais seulement à participer équitablement aux charges et services collectifs.


La solidarité, comme d’ailleurs la politique, ont été galvaudées à mauvais escient. La politique n’est rien d’autre que l’action de mettre des moyens en commun pour permettre à des habitants d’une même collectivité de vivre sereinement, en bonne entente et avec la meilleure qualité de vie possible. Peu importe que vos élus soient de droite, de gauche ou du centre, l’important est qu’ils assurent une gestion solidaire dans l’intérêt collectif, et adaptée à la qualité de vie à laquelle les Sassenageois aspirent. Et c’est seulement cet aspect positif qui nous intéresse.*

C’est ensemble que nous réussirons.

Prêt définitivement toxique… (Novembre 2021)

Nous venons de recevoir le jugement de la Cour d’appel de Versailles concernant le contentieux opposant la Ville à la banque d’Etat Dexia, devenue la SFIL. Nous avons longuement et maintes fois parlé de ce prêt toxique, en toute transparence.
C’est aujourd’hui la fin d’une longue histoire — onze années — de procès du pot de terre contre le pot de fer. Une procédure longue, faite de revirements, d’espoirs mais aussi de désespoirs.


Après un premier jugement, puis une Cour d’appel qui reconnait la défaillance de conseil du banquier, la Cour de cassation renvoie le jugement en Cour d’appel, laquelle finalement déboute la Ville. Même s’il est communément admis qu’on ne commente pas une décision de justice, il apparait surprenant que la même Cour juge à l’opposé de son premier jugement… C’est encore une fois la démonstration de la force des banques.


Nous sommes allés au bout de ce procès. Nous avons eu le courage de le faire avec le soutien de nombre d’experts financiers, et d’associations. Notre volonté et notre motivation visaient à ce que les banquiers paient leurs tromperies, plutôt que les contribuables. Ils ont même convaincu les politiques de négocier avec les communes pour que l’Etat prenne en charge une partie des indemnités financières de renégociation des prêts.


Mais l’Etat, c’est le contribuable. C’est pourquoi nous n’avons pas souhaité suivre ce chemin. Nous étions, et nous sommes toujours, remontés contre ce type de banquiers puissants face auxquels nous ne pouvons que subir.
Heureusement il y a encore des banques sérieuses sur lesquelles nous pouvons compter, avec toutefois une vigilance rigoureuse. L’expérience veut que « chat échaudé craint l’eau froide ». Nous sommes désappointés et consternés, bien entendu, mais nous ne baissons pas les bras.


L’issue de cette affaire ne grèvera pas notre budget puisque nous avions provisionné les intérêts. Nous ne ferons donc pas appel aux contribuables sassenageois, ne recourant en effet à aucune hausse des impôts, conformément à l’engagement que nous avons pris. Nous poursuivons le désendettement de la commune que nous avons amorcé avec rigueur depuis de nombreuses années. Nous assumons cette défaite et nous tournons donc vers l’avenir, pour nous concentrer sur les projets.


Gardons courage. C’est ensemble que nous réussirons.

Ville et associations, un partenariat gagnant ! (Octobre 2021)

Maintenir le lien social, coûte que coûte, voilà ce qui nous a tous animés, plus que jamais, depuis le début de la crise sanitaire. Nous nous y sommes effectivement employés sans relâche, avec les élus, pour soutenir les Sassenageoises et les Sassenageois dans leur quotidien, quel que soit leur âge, et les aider à traverser cette période délicate à bien des égards.


Nous avons pu compter sur le tissu associatif pour être un partenaire précieux au service de cette cohésion sociale, mais comme tout un chacun, il a subi le contexte.
Il a même été lourdement pénalisé puisque l’interdiction d’activités au plus fort des contraintes s’est traduit, pour certains de ses acteurs, par la mise en danger de leur équilibre financier.
Soucieux de témoigner notre reconnaissance aux associations, nous avons maintenu le montant de l’enveloppe budgétaire allouée au versement des subventions.


Petits actes du quotidien comme autres mesures plus formelles d’accompagnement ont bien évidemment aussi été maintenus, voire renforcés, pour traduire concrètement cette conviction que nous partageons, élus et services, que la vie associative est un allié de la citoyenneté, de la vie de la cité, du bien vivre ensemble, et qu’en ces temps troublés, il est d’autant plus important de faire corps pour préserver cette relation de proximité et de confiance.


S’il est une autre illustration de l’attention que nous portons à la vie associative, c’est assurément le Pass’sport culture, ce dispositif que nous avons mis en place et maintenons depuis 2011 pour soutenir la pratique associative des enfants sassenageois jusqu’à dix ans. Nous l’avons d’ailleurs réévalué pour cette rentrée 2021/2022. Cette mesure incitative, qui consiste en une aide financière de 20 euros, présente ainsi un double bénéfice, pour les familles donc, mais également pour les acteurs associatifs locaux, puisqu’elle stimule leur activité, salue leur implication au service de l’éveil individuel et, plus largement, du dynamisme communal.


Le contexte sanitaire impose aujourd’hui encore des mesures contraignantes, mais nous nous attelons tant que faire se peut, à faciliter la vie de celles et ceux qui incarnent cette vitalité, la richesse de l’offre de loisirs et d’activités sur la commune, et finalement ce goût des autres.


Cet engagement au service des autres est précieux, et avec les élus, nous rendons hommage à tous les dirigeants, bénévoles et adhérents pour cet engagement, pour ce temps donné sans compter, ou juste partagé pour mieux se connaitre, vivre ensemble et faire battre le cœur de Sassenage.
MERCI à tous, sincèrement, et soyez assurés de notre soutien sans limite.

Toujours un moral d’acier… (Septembre 2021)

En septembre, la vie recommence après le calme d’un repos bien mérité cette année, mais toujours avec la menace du virus. C’est la reprise des activités, de l’école, du boulot, et du quotidien qui revient, inexorable, avec ses soucis et ses besoins.


Mais il n’y a pas de vrai bonheur sans quelques soucis, et il n’y a pas d’activité sans besoins.


Le problème est que la gestion des communes est de plus en plus complexe. Nous avions prévu depuis quelques années que l’avenir ne laisserait pas de place à l’amateurisme. Il nous a fallu anticiper, prévoir et gérer au quotidien, au gré des nouvelles lois et des nombreux textes réglementaires « pondus » par des Parisiens qui imposent des actions, mais qui, dans le même temps, brident toute initiative locale.


Les projets des collectivités subissent toujours plus lourdement contraintes et autres blocages administratifs. Le transfert des compétences aux intercommunalités, la Métro en ce qui nous concerne, a freiné l’évolution des communes. Et même si la mise en commun des moyens doit générer à terme une efficacité accrue à des prix maitrisés, force est malheureusement de constater que ce n’est toujours pas le cas. La méthode imposée n’a pas permis la rentabilité attendue, ni un service adapté aux besoins…


Il faudra du temps pour que l’organisation soit efficace. Ce n’est pas une plainte, mais bien un constat du quotidien partagé avec les nombreux Sassenageois que je rencontre. Toutefois nous devons rester motivés et solidaires, plus que jamais. A l’époque des économies d’énergie, en ce qui nous concerne, il nous faut en déployer dix fois plus pour parvenir au même résultat qu’auparavant, pour faire face à de trop nombreuses et nouvelles procédures administratives pesantes.


Le désengagement financier de l’Etat pour les collectivités, sans précédent, se poursuit inexorablement, avec ses contradictions. L’Etat et la Métro, de concert, nous obligent à construire, mais dans le même temps nous bloquent tous les permis de construire pour cause de risques naturels. L’Etat nous ponctionne même quelque deux cents mille euros par an pour manque de logements sociaux.


Le service de la collecte des ordures ménagères se réduit d’année en année avec, en parallèle, une augmentation de la taxe d’enlèvement.
En théorie, la décentralisation devrait rapprocher la décision des populations, mais en pratique, c’est l’inverse que les lois imposent, avec des intercommunalités souveraines, des Régions démesurées, et des services locaux de l’Etat réduits. Aujourd’hui, nous demandons seulement que l’Etat et la Métro nous fassent confiance.


À notre niveau d’élus communaux, nous demandons à prendre notre part dans cette crise financière nationale. Nous devons pouvoir décider en fonction de notre environnement communal. L’Etat décentralise de plus en plus, depuis des années maintenant, sans donner les moyens aux élus locaux de gérer et de décider en accord avec leurs populations. L’Etat décentralise sur le papier, tout en resserrant à son niveau le pouvoir, la décision et les moyens d’action.


Mais confiance, force, courage et sagesse restent notre devise. Nous vous souhaitons à tous une bonne rentrée.

Cultiver l’intérêt pour « la chose publique » (été 2021)

Pas de sursaut entre les deux tours, voire même une abstention record… Les élections départementales et régionales n’ont malheureusement pas eu raison de cette tendance, observée depuis quelque temps, d’un recul de participation.


Si le contexte sanitaire est certainement un paramètre supplémentaire à cette défection des électeurs, il ne peut bien évidemment pas en être la seule explication. L’heure est critique, la crise est plus profonde…


Les appels au vote lancés par les candidats n’ont pas été entendus. Dans les bureaux de vote, parmi les électeurs n’ayant pas boudé les urnes, nombreux étaient désorientés devant le choix des bulletins, évoquant tour à tour de ne pas cerner exactement les compétences du Département ou de la Région, d’être venus par devoir mais sans conviction, de ne pas/plus croire en la politique et en ceux qui l’incarnent, ou encore de ne pas connaitre ni les candidats ni leur programme, que la « Région et le Département, c’est loin »…


On a aussi beaucoup entendu que voter ne sert à rien, que « c’est blanc bonnet et bonnet blanc », comme l’expression d’une perte de confiance, d’une résignation, et d’une utilité promise qui ne le serait finalement pas…
Pourtant, voter est un acte citoyen fort. Se tenir au courant, même de loin, de ce qui se passe dans sa commune et de ce que les différentes collectivités apportent concrètement au quotidien de chacun est important, y compris sur le terrain de la culture personnelle…


La politique est noble. Sa racine grecque, polis, signifie « cité », et la cité, c’est chacun de nous. C’est nous tous.


À Sassenage, intéresser les habitants à la « chose publique » est une volonté qui ne date pas d’hier : nous avons mis en place les premiers dispositifs de démocratie participative en 2008, et nous nous attachons à les faire évoluer pour justement dynamiser cette participation, mais aussi pour rapprocher les élus et les habitants, pour faire de la pédagogie sur les rouages et autres cadres régissant l’action publique, pour mieux se connaitre et se comprendre, pour s’enrichir de nos expériences et expertises, au service de Sassenage et des Sassenageois.


Plus que jamais, à Sassenage, nous croyons aux vertus d’une telle approche, et espérons que l’engagement des habitants à cette échelle, dans le processus local de décision et de gouvernance, peut aussi être, in fine, le levier d’un regain d’intérêt à l’heure de cette crise démocratique que nous ne pouvons que déplorer, mais pour laquelle, finalement, chacun a véritablement le pouvoir d’inverser la tendance.

C’est seulement ensemble que nous réussirons.

Élu pour l’intérêt général (Juin 2021)

Le 27 avril, le tribunal m’a condamné, en première instance, à l’inéligibilité pour deux ans. J’ai fait appel de cette décision que je ne comprends pas au regard de l’aide solidaire apportée en vingt ans de mandat de Maire à plus de 120 familles sassenageoises ou ayant des parents sassenageois, toutes en cours de séparation familiale avec des enfants, dans une situation identique à celle de ma fille.

D’autant qu’elle n’a bénéficié d’aucun privilège. En séparation familiale avec deux enfants en bas âge, elle n’est passée devant personne, n’a pris la place d’aucun Sassenageois. Elle a payé régulièrement son loyer au même niveau que les autres locataires. D’autant que la décision ne concerne pas l’attribution du logement, laquelle a été classée sans suite car conforme à la loi, mais uniquement le fait d’avoir signé le renouvellement du bail, décidé par le CCAS le 28 décembre 2016, pour être effectif au premier janvier.


Je n’ai pas souhaité solliciter un nouveau mandat de Conseiller Départemental.
Et pourtant, j’étais légitime car l’appel de ma condamnation la rend provisoire, et suspensive jusqu’au jugement final.


Le mandat de Conseiller Départemental est une charge, certes passionnante par le développement et le suivi de projets concrets, mais lourde et captivante, prenante, car il faut beaucoup d’énergie et d’engagement personnel pour répondre aux besoins des populations et des collectivités de notre Département, lequel accompagne les familles de la naissance à la fin de vie, et les collectivités dans leur développement.


L’âge me rattrapant, et l’évolution des modes de vie se précipitant, il est temps de laisser la place à la jeunesse et à la vigueur. Je me suis engagé à fond et véritablement passionné dans mes délégations, lesquelles m’ont permis de participer à nombre de structures d’aménagement du territoire et du logement, dépendant directement ou indirectement du Département. Ce mandat au Département m’a permis de connaître toutes les actions qui répondent aux besoins de notre population de Sassenage. Ma plus grande satisfaction est d’avoir relancé les PAEN (Protection des Espaces Agricoles et Naturels), et d’avoir convaincu nombre d’élus et agriculteurs de l’intérêt évident pour la profession agricole, et aussi pour notre environnement.


Enfin, j’ai eu beaucoup de plaisir à assumer la présidence du Conseil de surveillance du Centre hospitalier Alpes-Isère de Saint-Égrève, pour lequel j’ai œuvré pour la défense des professions de la santé mentale, professions difficiles et lourdes de responsabilités.


Bref, je vais me recentrer avec bonheur sur ma famille et sur l’action de la Ville de Sassenage, en mettant toute mon expérience au service des populations qui sont, là aussi, en attente croissante d’accompagnement. Avec tout mon dévouement.

L’impérieuse sécurité des piétons (Mai 2021)

L’accident mortel d’un collégien sassenageois a fait réagir les populations sur la sécurisation des enfants piétons, et c’est bien normal. Cet accident est intolérable, insupportable et impardonnable : intolérable au regard des conditions dramatiques, insupportable pour les parents, la famille, les amis, et impardonnable pour ces chauffards qui ont en main cette arme diabolique qu’est la voiture.


Nombreux sont ceux qui sont persuadés que la mairie/le maire a les moyens d’éviter de tels drames. Bien évidemment, on doit tout faire pour empêcher pareil accident. Depuis que je suis élu, j’entends cette phrase dans chaque quartier, dans chaque rue de Sassenage : « Un jour, monsieur le Maire, il y aura un accident ».

Mais personne ne peut prévoir l’accident qui reste conditionné à une multitude de facteurs et coïncidences. Or pour le prévenir, nous avons tous notre part de responsabilité. En disant cela, je ne cherche nullement à me défausser, ni moi, ni les services de la Ville. J’ai toujours assumé mes responsabilités, comme je continue à les assumer. Je ne souhaite qu’expliquer la situation le plus objectivement possible. Mais je sais que dans l’esprit des gens, le maire peut tout. Il est vrai que le maire a la responsabilité de protection des biens et des personnes de sa commune, selon les moyens dont il dispose. Le maire a le pouvoir de police. Mais le maire ne peut pas mettre un policier derrière chaque automobiliste. D’ailleurs les textes et lois vont à l’inverse, et donnent de moins en moins de moyens de décision aux Maires ; lesquels, insidieusement, deviennent seulement les interlocuteurs entre les populations et les différents services de l’intercommunalité, du Département, de la Région et de l’État, mais sans aucun pouvoir de décision.

Et pourtant, pour la population, le maire est le pouvoir, parce que le maire est le seul à être sur le terrain et à faire face à la réalité.
Je rappelle que la commune n’est plus compétente en matière de voiries et trottoirs depuis 2016. En conséquence, la Ville ne peut plus agir directement, de par la loi.

Toutefois, et même si c’est malheureusement trop tard pour Thomas, nous avons persuadé la Métro d’agir plus rapidement que prévu pour retracer et mieux signaler les passages protégés qui sont sans protection de feux. Et nous continuons à travailler avec la Métro pour apaiser et sécuriser nos voiries de façon pérenne. Il faut revoir le tracé des bus qui est accidentogène. La voie urbaine des Iles est aussi un moyen de réduire fortement le trafic automobile qui traverse Sassenage sur les avenues de Valence et de Romans. Des dispositifs de surélévation doivent permettre une meilleure visibilité des passages protégés.


Bref, des aménagements sont encore possibles. Ils nous paraissent plus que nécessaires. A nous tous de motiver la Métro. C’est ensemble que nous réussirons.

Priorités culturelles (Avril 2021)

L’accès à la médiathèque est totalement gratuit pour l’usager, en écho à notre ambition politique de rendre la culture accessible à tous. Les abonnements aux périodiques ont cependant un coût pour la Ville, donc pour le contribuable sassenageois, et l’équipe municipale est seule responsable de la dépense publique.

Par ailleurs, le monde évolue. En effet, un flux croissant d’informations passe maintenant par des médias grand public. Un accès facilité donc, mais qui n’est pas sans causer des difficultés financières aux acteurs traditionnels de l’édition, lesquels s’éteignent malheureusement à petit feu. Un impact d’autant plus marqué pour les périodiques traitant d’actualité, qui ont une durée de vie très limitée.

D’autre part, les bibliothécaires se doivent une certaine pluralité d’acquisition, dictée par leur professionnalisme, bien entendu, mais également par le budget alloué.

Fort de ces différents paramètres, il nous parait beaucoup plus juste et équitable de nous consacrer aux périodiques traitant de sujets qui font référence, et qui donc sont intemporels. C’est bien le rôle d’une médiathèque de posséder une bibliothèque pluridisciplinaire permettant à l’usager de pouvoir trouver le livre ou l’article auquel il peut se référer quand il en a le besoin. En conséquence, nous estimons que le périodique d’actualité, obsolète dès le lendemain de sa parution, n’a pas sa place en médiathèque.

La culture a une place importante à Sassenage, et contrairement à beaucoup d’autres communes, malgré la crise financière et le désengagement de l’État, nous avons maintenu notre budget culturel à la médiathèque, au conservatoire et au Théâtre en Rond. Nous avons également maintenu les subventions à nos associations culturelles et sportives. Plus spécifiquement, la médiathèque a bénéficié ces dernières années d’investissements conséquents pour améliorer le confort des usagers et des professionnels, et en faire un espace privilégié de lien social. Nous l’avons par ailleurs rendue gratuite à tous les Sassenageois en septembre dernier.

La Ville participe également au financement de la numothèque, disponible à tous les adhérents de la médiathèque, et qui, par la force de la mutualisation, permet la mise à disposition de nombreux périodiques et autres ouvrages. La médiathèque doit contribuer à la réduction de la fracture sociale, et c’est pour cette raison que nous avons fait le choix d’investir massivement : achat de liseuses mises gracieusement à la disposition des usagers, création d’une salle informatique au sein même de la médiathèque (travaux prévus cette année) permettant des formations sur le numérique et des consultations en ligne…

Les élus sont garants de l’argent du contribuable, et donc responsables de sa gestion. C’est pourquoi nous avons fait de l’optimisation des services au public sassenageois notre priorité.

Les moustiques, le retour… (Mars 2021)

Après un hiver doux, le retour du printemps induit celui des moustiques. Il faut se préparer dès maintenant à éviter la prolifération de ces nuisibles qui, il faut l’avouer, nous gâchent la vie, et surtout les soirées d’été en extérieur, sans vent.

Ainsi, il faut assécher notre environnement, car ces insectes ravageurs adorent l’eau stagnante dans laquelle ils pondent leurs nombreux œufs. C’est pourquoi quelques précautions d’usage suffisent à réduire leur nombre. Éviter l’eau stagnante dans les soucoupes des pots de fleurs en mettant du sable : ainsi, les plantes restent humides, et les moustiques ne pondent pas dans le sable. Éviter toute forme d’eau stagnante : tous les contenants de récupération d’eau de
pluie doivent être hermétiquement fermés. Nettoyer tous les regards afin qu’il n’y ait plus de feuilles qui bloquent l’évacuation de l’eau. Arroser les pelouses, fleurs et jardins le matin. En effet, l’apport d’eau le soir attire les moustiques. Et puis l’arrosage du matin est bien meilleur avec une terre refroidie pendant la nuit, et qui absorbe mieux l’eau. Bien entendu nous pouvons ajouter aussi les pièges à moustiques que l’on trouve dans le commerce. Tout moustique tué freine la prolifération.


D’après les spécialistes, nous n’arriverons pas à éradiquer les moustiques, mais en appliquant tous les règles de bases et je dis bien tout le monde, nous pourrons réduire leur prolifération. D’ailleurs j’ai pris un arrêté qui interdit tout stockage d’eau stagnante sur la commune. Tout contrevenant sera verbalisé. Depuis trois ans maintenant, nous missionnons l’EID, spécialiste de la démoustication, financée à moitié par la Ville et par le Conseil départemental.


C’est pourquoi, si vous subissez une prolifération de moustiques, si vous avez le moindre doute sur la conservation d’eau stagnante, n’hésitez pas à appeler l’EID au 04 79 54 21 58. Vous trouverez aussi ce numéro dans tous les Sassenage en pages, dans la rubrique « Contacts d’urgence ».


Un technicien assermenté viendra sur place faire un constat, mais aussi sur le quartier avec, à la clé, conseils judicieux et verbalisations pour les contrevenants récalcitrants.


Contre les moustiques, agissons tous : c’est ensemble que nous réussirons.

La confiance (Février 2021)

Je reprendrai les termes du sage Lao Tseu, qui écrivait bien avant notre ère : « Trois principes mettent en péril les fondements de la société : les guerres, la famine et la confiance en nos gouvernants. Les guerres peuvent être justifiées quand les principes de notre liberté sont atteints, mais la guerre a une fin avec des conséquences toujours désastreuses.

Toutefois, l’humain sait faire face. La famine rend vulnérable, mais là encore, l’humain sait s’adapter quand cela reste provisoire. En revanche, quand les populations n’ont plus confiance en leurs gouvernants, c’est le chaos, et toujours l’amorce du déclin d’une civilisation ».

Aujourd’hui, notre pays cumule les trois principes de Lao Tseu. Nous sommes en guerre puisque notre pays est sous vigilance attentats maximum, et sans aucune vision sur la fin, de même que pour l’attaque du virus. La misère s’amplifie, avec un nombre croissant de sans-abri et une augmentation galopante de la pauvreté. Quant à la confiance en nos élus, on ressent de plus en plus un décalage entre le microcosme parisien et la vie réelle des territoires, au plus près des réalités quotidiennes. Nous sommes revenus à un pays à gestion centralisée. Pour exemple, il faut faire la chasse aux personnes fichées S, mais les élus des territoires n’ont pas accès à ce fichier.


Au début de la pandémie, le masque ne servait pas à se protéger du virus, puis celui en tissu a été le bienvenu, et maintenant il ne sert à rien… Seul le masque chirurgical est efficace. Il fallait tester les populations en masse, et maintenant cette action aurait été plutôt négative. Il y a peu, il fallait motiver la population pour se faire vacciner, mais finalement il n’y a pas assez de vaccins. Et j’en passe.
Par-dessus tout, l’incertitude sur l’avenir réduit fortement notre faculté d’adaptation. Les messages contradictoires de nos dirigeants ont détruit totalement notre confiance.


Le problème est que le manque de confiance envers nos dirigeants parisiens englobe aussi les élus des territoires. Pourtant ces derniers se battent au quotidien pour le « mieux-vivre, le bien-être et le vivre ensemble » de leurs populations. Alors je vous le dis : évitons les amalgames, et sachons reconnaitre ceux qui vivent le quotidien et qui agissent, et ceux qui existent seulement dans la communication.


À Sassenage, restons motivés. C’est ensemble que nous réussirons.

Vaccination ou résignation (Janvier 2021)

Bonne et heureuse année aux Sassenageoises et Sassenageois, en souhaitant au plus fort de moi que 2021 soit une bien meilleure année. Retrouver la convivialité des échanges, pouvoir recevoir la famille et les amis en toute sérénité, travailler, sortir, fréquenter les restaurants, le théâtre, les commerces, les salles et terrains de sport, c’est le vœu de tous.


Je souhaite que l’année 2020 ne soit qu’un mauvais souvenir. Mais il nous faut rester vigilants. Seule la vaccination nous sauvera, comme elle a déjà sauvé le monde bien d’autres fois.


Entre vaccination et résignation, il nous faut choisir. Pour ma part je suis volontaire pour me faire vacciner contre la Covid-19 dès que ce sera possible. Je fais confiance aux spécialistes de la santé. Ceux qui choisiront la résignation ne feront que permettre au virus de progresser, et deux confinements sont suffisants. Il y eu trop de décès, et trop des malades qui ont du mal à retrouver leur vigueur. Personne, ni surtout l’emploi et l’économie, ne supportera un troisième, voire un quatrième et encore un cinquième confinement. A bien réfléchir, la vaccination est le seul remède actuel pour nous sortir de cette situation. Alors acceptons la vaccination pour refuser la résignation.
Cette nouvelle année doit être celle d’une relance dynamique de l’économie et de l’emploi.


Nous n’organiserons pas, à regret, la traditionnelle cérémonie des vœux. Toutefois, il me tient à cœur de perpétuer ce temps auquel nous sommes tous attachés. Je présenterai donc mes vœux à la population en vidéo, accessible mi-janvier sur le site internet et sur la page facebook de la ville, pour que nous soyons malgré tout ENSEMBLE, autrement.


La période actuelle est difficile à vivre pour tout le monde. Alors il nous faut garder la tête haute et avancer coûte que coûte. A cœur vaillant, rien d’impossible. Cette expérience nous a confirmé que la solidarité n’est pas un vain mot à Sassenage. C’est ensemble que nous avons œuvré, c’est ensemble que nous réussirons. Alors, bonne année à toutes et à tous, et avec une bonne santé ! Que cette nouvelle année vous apporte toutes les petites choses qui font que la vie est belle et qu’elle vaut la peine d’être vécue. Bas les masques au plus tôt, et vivons…

Toutes et tous en confinement (Décembre 2020)

Rendu nécessaire par la circulation très active du virus, ce deuxième confinement est globalement plus difficile à vivre.


Même si, par rapport à celui du printemps, il parait moins contraignant, la difficulté réside dans le fait que les restrictions posées manquent de lisibilité, voire de cohérence, pour être pleinement intégrées. Sentiment d’injustice, morosité, refus des consignes…, cette seconde vague a fait naître un profond malaise atteignant significativement le moral des Français.


Alors oui, trouver le juste équilibre entre maintenir l’activité économique et assurer la sécurité sanitaire de tous est un exercice complexe. Mais c’est un objectif impérieux. Et ce qui l’est aussi, c’est de préserver l’emploi. S’il s’agit bien sûr de tout mettre en œuvre pour juguler la pandémie, l’incertitude qui s’installe et le manque de perspectives n’arrangent rien, d’autant que la crise sanitaire est aujourd’hui aussi synonyme d’urgence sociale.
J’ai d’ailleurs une pensée émue pour tous les commerçants et acteurs économiques dont l’activité est considérée comme non-essentielle, et pour tous les salariés « sur le carreau », ceux-là mêmes qui nous sont précieux puisqu’ils incarnent la vitalité de nos communes.


Il est impératif que chacun applique scrupuleusement les gestes barrières et le port du masque. A cet égard justement, il ne suffit pas de le porter, mais bien de veiller à le changer régulièrement pour ne pas être vecteur de contamination.


C’est par le cumul de ces efforts du quotidien que nous ferons ensemble la preuve de notre sens des responsabilités et de notre capacité à contribuer activement à cette lutte, et donc à ce retour à cette vie sociale plus riche à laquelle nous aspirons. C’est essentiel.


Consommer local, c’est consommer solidaire. J’espère que l’allégement du confinement permettra justement à chacun de privilégier la proximité dans ses achats du quotidien. Nos acteurs économiques ont tout mis en œuvre pour se conformer aux contraintes gouvernementales, et assurer un accueil sécurisé à leur clientèle. Que leurs efforts soient récompensés. Que nous soyons tous au rendez-vous pour saluer la qualité de leur service et pour les soutenir, car à n’en pas douter, les diverses aides prévues, si elles sont bienvenues, ne suffiront pas.


N’oublions pas non plus nos associations, qui souffrent aussi cruellement de l’arrêt brutal de leur activité. Bien que nous ayons maintenu les subventions, et bien que celles qui ont des salariés puissent être aidées par le Département, c’est leur rôle social qui est profondément mis à mal par la crise.


Au niveau communal, nous veillons à préserver la santé de tous, et notamment à accompagner les plus fragiles et les plus isolés. Elus et Personnels de la Ville s’y emploient quotidiennement à mes côtés, et il s’agit non seulement de recenser leurs besoins et attentes, mais aussi d’être à l’écoute de leur moral.
Bref, que ces temps troublés que nous traversons nous invitent à être toujours plus bienveillants, rigoureux et respectueux, des consignes comme d’autrui.


C’est ainsi seulement, et ensemble, que nous réussirons.

L’intelligence collective au service de tous (Novembre 2020)

L’équipe d’élus que je conduis, en partie renouvelée, partage un attachement fort à la continuité républicaine et à l’application stricte des engagements que nous avons pris devant les Sassenageois pendant la campagne électorale.

Ainsi, comme nous l’avons toujours pratiqué à Sassenage, la proximité et l’écoute des habitants sont au cœur de notre méthode de travail. Les élus du groupe majoritaire, et plus particulièrement les adjoints qui me représentent directement par délégation, ont cette précieuse mission : écouter, recenser, échanger, pour ensuite partager et décider ensemble.

Être élu, c’est aussi et surtout avoir des idées et des projets, faire des choix, et in fine prendre des décisions au service du seul intérêt général.
Ce n’est pas toujours simple. Mais quel que soit l’arbitrage final, nous nous devons de l’argumenter systématiquement pour lui donner du sens et permettre à chacun de mieux appréhender l’action publique.

En faisant le choix de notre équipe, les électeurs ont exprimé leur confiance en notre programme. Largement diffusée, notre profession de foi constitue d’ailleurs l’unique feuille de route qui va nous guider sur les six prochaines années.

Toutes nos décisions et actions concourent à atteindre ces objectifs que nous nous sommes engagés à tenir. Il en va ainsi du courrier que j’ai adressé au président de Grenoble-Alpes Métropole dès son élection pour réaffirmer la position que nous, groupe majoritaire, défendons avec force sur trois dossiers majeurs pour Sassenage : tout d’abord, l’arrêt du projet « Portes du Vercors » pour orienter le foncier disponible vers des pratiques écoresponsables, notamment du maraîchage urbain.

Autre dossier : le déplacement du projet de transport par câble au nord du territoire communal. Le tracé envisagé, à la limite de Fontaine et Sassenage, n’est en effet pas acceptable puisqu’il n’apporte aucune réponse à l’impérieuse nécessité de délester le trafic sur la commune. Enfin, et dans le même esprit, nous continuons à défendre avec conviction et arguments l’indispensable création de la voie urbaine des Iles.

Les nouveaux élus qui ont intégré l’équipe municipale sont porteurs d’idées nouvelles précieuses dans nos réflexions, par exemple en matière d’organisation et de modernisation des services pour améliorer l’accueil des usagers, gagner en efficience, répondre toujours mieux aux attentes et besoins de la population…

Elus et agents de la Ville sont pleinement investis au service du public. C’est une priorité partagée par tous. En ce sens, nous intensifions le travail en commun, croisons nos approches technique et politique, et misons sur la richesse de nos différences et sensibilités pour servir nos réussites collectives.

Enfin, les séances du conseil municipal sont l’enceinte légale des débats. Alors débattons et avançons pour améliorer la qualité de vie des Sassenageois, lesquels le méritent bien, surtout en ces moments difficiles de crise sanitaire.

C’est la rentrée (Octobre 2020)

Après un printemps dense en gestion quotidienne et continuelle (élections, confinement…), je suis heureux de vous retrouver. Sassenage a été relativement épargnée par le virus, mais restons prudents et vigilants.

La rentrée reste chargée pour répondre aux attentes de chacun, bien légitimes mais chronophages en mobilisation des élus et des services de la Ville.
Nous venons de recevoir le rapport final du contrôle de la Chambre Régionale des Comptes, effectué au premier semestre 2019 sur la gestion communale de 2013 à 1018. Ce rapport fera l’objet d’un dossier détaillé dans le numéro de novembre de Sassenage en pages. Toutefois, c’est un audit administratif qui permet de rectifier certaines actions au regard des textes et lois, toujours plus nombreux et complexes en matière de gestion publique.

Un point positif : pas d’irrégularité constatées, seulement des recommandations que nous allons suivre, même si certaines ont déjà été engagées depuis 2019. La CRC relève une gestion exemplaire du Partenariat Public Privé (PPP) concernant l’éclairage public, avec des résultats bien meilleurs que ceux envisagés. Un point également relevé sur les marges de manœuvre financières faibles du fait d’un taux élevé des taxes communales. Toutefois au regard des équipements publics, la Ville n’a pas de besoin en investissements nouveaux, donc pas d’emprunt ni d’augmentation des taux en prévision. Je rappelle quand même que l’audit a été effectué avant la baisse des taux que nous avons engagée en 2019. Actuellement, nous sommes en-dessous des taux des communes de l’agglomération, en comparaison à la population et aux équipements publics.

Les autres points concernent la gestion administrative des employés, qui sont bien considérés dans notre commune. Ce que nous, élus, estimons normal eu égard à la fonction de service au public, lequel est largement reconnu sur Sassenage.